Encore une bouchée de Pogacar : il s’impose au Pla d’Adet et laisse Vingegaard avec près de deux minutes de retard

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L’apéritif était un feu d’artifice. La première étape pyrénéenne a fait fureur Tadej Pogacarsi déterminé à reconquérir le ciel du Tour, à régler tant de dettes impayées avec Jonas Vingegaard. Si dans le Massif Central il semblait que la situation s’inverse, en route vers le Pla d’Adet, où il y a 50 ans Poulidor a inauguré cette ascension devant les Espagnols López Carrille Slovène a dissipé les doutes et a continué à rouler comme il sait le faire, ambitieux, courageux, tactique cette fois aussi, pour reprendre du poil de la bête dans ce Tour qui a pourtant encore ses moments forts. [Narración y clasificaciones]

Il s’agit de la 13e victoire dans la Grande Boucle pour ce génie de 25 ans, la 79e d’une carrière déjà légendaire. Il disposait de 39 secondes d’avance en tête (plus les six bonus) sur Vingegaard, ce qui lui donne désormais près de deux minutes d’avance au classement général (1’57). Mais surtout, ce sont les sensations, la force du leader et de son équipe, qui n’ont pas manqué Juan Ayusoqui a pris ses responsabilités et a surpris avec l’attaque de Adam Yates en prélude à la symphonie de Tadej.

La température de l’étape a augmenté comme celle de la journée, nuageuse et fraîche à l’aube, le soleil régnant déjà en début d’après-midi, quand les ports pyrénéens ont commencé à s’entasser, trois samedi qui seront jusqu’à huit dans une fin de. la semaine pour éclaircir les inconnues. Et le premier d’abord nul autre que le Tourmalet, où cela faisait 70 ans depuis la première fois Bahamas lui a couronné la tête, où Oier Lazkano lui a rendu hommage. L’inépuisable Vitorien, toujours courageux dans ce Tour qui accueille sa course à l’agonie, ses jambes de pure puissance ; Il traverse le colosse en tête, un autre Espagnol y inscrivant son nom.

Mais l’évasion, de plus en plus ténue à mesure que la journée avançait (le débutant Garcia Pierna était membre au début), ses heures étaient comptées. “Ce n’est pas moi qui dois passer à l’offensive”, avait prévenu Pogacar, dans ce jeu des intentions, du cacher ou du montrer, du mensonge et de la vérité. Mais ce sont les Emirats Arabes Unis qui ont pris la course par les pieds, notamment dans la montée vers la Hourquette d’Ancizan, où Politique a cédé la place à Marc Soler et tout le monde a fait la queue (ils sont tombés Hindley, Enric Mas, La Haye…), bien que le directeur de Visma Lease a Bike, toujours rusé Grisha Niermanns’est également réfugié dans l’ironie dans ses conversations radio (publiques) : “Les Émirats arabes unis roulent à un rythme convenable, c’est bien pour nous, c’est bien pour Jonas.”

Cette fois Josean Fernández Matxin Il a bien mélangé ses cartes. La stratégie réalisée à la perfection. Comme le rythme de Sivakov ne parut pas assez exigeant sur le chemin de Saint Lary Soulan, il envoya bientôt son prétorien Almeida, qui a progressé. Et Tadej a chuchoté à Adam Yates à propos du moment du coup, de l’envoyer en avant pour que Jorgensonle seul compagnon de Vingegaard, allait bientôt brûler.

Oier Lazkano et Magnus Cort, dans l’ascension du Tourmalet.GUILLAUME HORCAJUELOEFE

C’est à 4,6 kilomètres de l’arrivée que le leader a déchaîné sa fureur, une de ces attaques que personne ne peut suivre. Il trouva bientôt Yates comme allié, un soulagement vital, des secondes d’oxygène et pour continuer vers le sommet. Jonas s’est approché, mais n’a pas réduit l’écart. Et la distance est devenue importante, des secondes de plus pour s’ajouter à un désavantage déjà inquiétant pour lui. Peu de temps après son arrivée Remco Evenepoel et pas très loin un Carlos Rodríguez qui semble récupéré, prêt à se battre pour le podium jusqu’à Nice.

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